Dans le cadre du Masterplan 2030, plusieurs filières professionnelles connaissent des révisions importantes en matière de formation. Une impulsion donnée dans le but d’actualiser les cursus ainsi que les modalités d’examen, et cela, pour les métiers de chef d’équipe construction, contremaître construction ainsi que, pour le volet examen uniquement, conducteur de travaux et entrepreneur-construction.
Suite à ces différentes mises à jour, les programmes de formation concernés permettent ainsi de rester en conformité avec les besoins futurs du marché. Une garantie nécessaire, notamment pour s’assurer que le secteur principal de la construction dispose à l’avenir de suffisamment de personnel qualifié et formé.
Changements et dates à retenir
Dès 2024, la formation de conducteur-trice de travaux est proposée en emploi. Elle prépare à un examen professionnel supérieur (EPS). La réussite de cet examen donne droit au titre protégé de « Conductrice/conducteur de travaux avec diplôme fédéral ».
La qualification de chef d’équipe – bâtiment ou génie civil – sera désormais validée par un examen professionnel fédéral. Pour les futurs chefs d’équipe construction, les sessions d’examen se tiendront en janvier 2025.
La qualification de conducteur de travaux sera quant à elle sanctionnée par un examen professionnel supérieur. D’ici au 31 décembre 2025, les filières ES, orientation conduite de travaux ( spécialisations bâtiment, génie civil et construction de voies de communication ), arriveront à terme sous leur forme actuelle auprès des prestataires de formation.
À noter également : à partir du 1er janvier 2026, le diplôme de conducteur-trice de travaux dans le secteur principal de la construction pourra uniquement s’obtenir après la réussite de l’examen professionnel fédéral supérieur. La première session d’examens devrait avoir lieu au printemps 2026.
Évolutions des dispositions d’examens
Orientées sur la pratique, les dispositions d’examens doivent comprendre des compétences opérationnelles concrètes, de même que des compétences sociales et personnelles telles que la communication, le savoir-être ou la résilience.
Autant de facteurs pris en compte, de même que les évolutions numériques et techniques qui peuvent être intégrées aux examens fédéraux. Des aspects pertinents en matière d’environnement et de développement durable seront également considérés.